Cadwork – Lors d’un récent cycle de formation, 80 % des candidats ont indiqué que la phase d’appel d’offres était la plus propice à l’introduction du BIM en entreprise.
« Nous souhaiterions introduire la digitalisation pour nous aider dans la phase de l’appel d’offres». C’est la réponse donnée par 80% des candidats ayant suivi la certification professionnelle BuildingSMART proposée par Cadwork à la question suivante : « Par quel domaine commenceriez-vous l’introduction du BIM en entreprise ? ».
Cadwork, fleuron de l’économie suisse, voit le jour dans les années 80 au sein du Laboratoire Suisse de Recherche Horlogère (LSRH) à Neuchâtel, mieux connu aujourd’hui sous le nom de CSEM. Le projet Cadwork a été repris par l’EPFL, et s’est développé dans la plupart des domaines de la construction, en s’associant à diverses entreprises telles que Bonnard & Gardel par exemple. En 1988, Cadwork prend son envol en tant que start-up, se profilant comme solution digitale au service de la construction.
La solution Cadwork LME (Lexocad Métrés) repose sur un modèle numérique et permet l’extraction des quantités et la classification selon les standards en vigueur, soit le eCCC (élément)et/ouleCAN(prestation).Lasolution Lexocad Métrés se caractérise par une géométrie simple, de laquelle sont extraits des métrés détaillés, précieux pour le calcul des coûts.
Exemple avec un mur porteur en béton (image ci-dessus): le dessinateur modélise un élément rectangulaire (mur) et le LME ana- lyse le volume (p. ex. m3 de béton) brut ou net, chaque face ou facette (m2 de coffrage), voire chaque arête (mètres linéaires d’étanchéité/ de couronnement).
Cette solution profite autant à l’équipe du maître d’ouvrage qui prépare l’appel d’offres qu’à l’équipe du maître d’œuvre qui renvoie l’offre. De plus, elle laisse une trace de la mesure, vérifiable en tout temps et par toutes les parties; tout se fait très simplement grâce à la plateforme cloud collaborative Bimteam ne requérant aucun login.
Plusieurs projets sont en cours et cette solu- tion a fait l’objet d’un travail final de CAS en Coordination BIM en novembre 2022, récompensé par la note finale de 6.0 brillamment décrochée par Quentin Gyger du bureau sd ingénierie Fribourg qui nous livre sa conclusion sur les résultats du travail: «Pour les éléments d’un projet dont la géométrie est relativement simple, le gain de temps sera réel, le risque d’erreurs amoindri et les opérations manuelles réduites pour les extractions de quantités. Cependant, il convient de noter qu’un bâtiment ne se résume pas uniquement à des étages types. A l’heure actuelle, je préconiserais donc de définir les éléments à extraire ou pas avec cette méthode et ceux qui devront rester avec un métrage traditionnel.
A l’heure actuelle, il s’agit d’une des seules solutions logiciels permettant d’implémenter le CAN individuellement et liant leurs articles à une maquette IFC. »
Cette solution a connu un vif intérêt à la conference-bim.ch du 9 novembre 2023, lors de sa présentation conjointe avec la SSE Société suisse des entrepreneurs.
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