Nuke Mars – Créée en 2002 par Elon Musk, la société SpaceX a pour objectif premier de concevoir des lanceurs capables de réduire fortement les coûts de mise en orbite et ainsi de permettre l’essor du spatial civil. Les trois premiers vols du lanceur Falcon – léger et théoriquement réutilisable – ont lieu entre mars 2006 et août 2008 et se soldent tous par des échecs. Le premier succès arrive en septembre 2008 et moins d’une année après, la première opération commerciale de Falcon permet de mettre sur orbite un satellite d’observation malaisien. Depuis, l’essor de SpaceX est phénoménal.
Fou, visionnaire, mégalomane? Elon Musk est sans doute les trois à la fois et bien plus. Il regarde tou- jours plus loin et ne s’arrête pas au programme de lancement commercial de satellites. SpaceX participe désormais au programme de transport de fret vers la station spatiale internationale qui lui a été confié par la NASA. La société est active dans le développement de vols spatiaux civils et, ambition ultime d’Elon Musk, dans la colonisation de Mars. Rien ne l’arrête et l’idée d’une humanité multi planétaire le fascine. En ce sens, Mars présente plusieurs avantages. C’est la planète la plus proche de la Terre, la température n’y est pas excessivement froide (entre 20 °C et -140 °C), la force de gravité est réduite par rapport à la terrestre (ce qui devrait faciliter le transport et l’implantation d’infrastructures lourdes) et la durée du jour est similaire à la nôtre (24 heures et 37 minutes). Mais comment rendre la planète rouge réellement habitable? Depuis 2015, Elon Musk ne se contente pas de vouloir occuper Mars, mais assure vouloir envoyer des bombes nucléaires sur Mars (d’où l’annonce «Nuke Mars» faite sur son compte twitter). Selon lui, ce bombardement permettrait de libérer le dioxyde de carbone qui est retenu dans la glace martienne. Cette importante masse de CO2 instaurerait donc un effet de serre propice au développement de la vie. De quoi en laisser sceptique plus d’un.
Revenons sur terre. Malgré les temps incertains que nous traversons, la conjoncture reste favorable pour le secteur de la construction. La FVE (Fédération vaudoise des entrepreneurs) annonce que, « contrairement aux attentes», l’amélioration de la marche des affaires se poursuit et que les perspectives sont positives. Aux deuxième trimestre 2021, ce sont d’abord les entreprises du second œuvre, de la construction métallique et des techniques du bâtiment qui tirent leur épingle du jeu. Les tendances sont similaires à Genève et dans les autres cantons romands.
Bien que le cahier de commande et la marche des affaires ne soient pas une source d’inquiétude immédiate, ce sont les problématiques des délais de livraison, de la pénurie de matériaux et de matières premières qui agitent le secteur. Si une légère stabilisation semble s’esquisser au niveau des prix, les entreprises n’ont d’autre solution que d’être très réactives, d’anticiper les commandes et d’ajuster leurs prix à la hausse pour faire face à ces tensions globales.
Créativité, innovation et optimisation sont essentielles. Les budgets et le chiffre d’affaires de SpaceX se déclinent en dizaines de milliards. Les T-shirt «Nuke Mars» sont disponibles sur le site officiel de la société astronautique au prix de 30 dollars.