Lors de l’inauguration du Centre Paul Klee à Berne en 2005, Renzo Piano nous souhaitait de nous perdre. Près de 20 ans plus tard, lui n’a rien perdu de sa maîtrise technique et de sa poésie.

C’est une peur ancestrale et un cauchemar récurrent pour beaucoup de petits enfants. Se perdre, se perdre dans la foule, se perdre dans une forêt, se perdre dans des rues inconnues.

De nos jours, et souvent à juste titre, nous sommes habitués à tout vérifier. Même (ou surtout) avant un voyage, nous recherchons les dix choses à voir absolument, les monuments incontournables, le spot qui nous permettra de prendre la photo parfaite, identique à celle vue sur les réseaux, prise par des milliers de personnes avant nous.

« Je l’ai vu en vrai! »

Experts et sociologues jugent cette démarche typique de notre époque, une manière d’affirmer notre appartenance à un groupe, une recherche perpétuelle de confirmer nos choix et finalement de susciter un peu d’envie et d’admiration auprès de ceux avec lesquels nous partageons nos clichés. Comme pour dire : « Tu l’as vu en photo, je l’ai vu en vrai». Paradoxalement, il s’agit là d’une sorte de célébration de la vie et de l’expérience réelle, bien que mise en scène. Bref, l’idée de flâner sans but, de suivre des sentiers non balisés et finalement de se perdre afin de mieux découvrir l’authenticité d’un lieu n’est pas (ou plus) d’actualité.

L’art de se perdre

Lors de l’inauguration de Centre Paul Klee à Berne en juin 2005, Renzo Piano, génie de l’architecture mondiale, délectait l’assistance de son élégance et de ses réflexions: «On dit parfois que l’art sert à se retrouver soi-même, mais pour se retrouver, il faut d’abord se perdre. L’art, qu’il s’agisse de peinture, de musique, de théâtre ou de cinéma peu importe, a le pouvoir de nous absorber totalement, de nous faire perdre de vue l’espace d’un instant nos préoccupations et responsabilités. C’est à ce moment que nous sommes libres. Je vous souhaite de vous perdre ! »

Dans cette édition de Chantiers magazine, nous sommes heureux d’aller à nouveau à la rencontre de l’art de Renzo Piano qui, près de 20 ans plus tard, n’a rien perdu de sa poésie. Le Portail de la science qu’il a dessiné pour le CERN est une invitation à la découverte.

Outre ce reportage, nous vous proposons un point sur l’intéressant projet du Genolier Innovation Hub, un dossier dédié à la construction métallique, une interview avec une spécialiste de l’intelligence collective, une actualité sur l’immobilier de luxe, des news produits et bien sûr, nos pages consacrées aux machines de chantier.

Nous le faisons pour vous!

  • Vous êtes des milliers à visiter notre site (chantiersmagazine.ch) très régulièrement et nous vous en remercions sincèrement. C’est une porte vers une communication différente et chaque jour variée.
  • Notre plateforme machines.chantiers.ch suit le marché de près, n’hésitez donc pas à publier votre annonce si vous avez une ou plusieurs machines à vendre rapidement!
  • Notre page emploi et formation (job.chantiers.ch) est également à votre disposition pour vos annonces emplois ciblées.

D’autres nouveautés prennent forme. Notre page «entreprises partenaires» vous permet de publier un portrait de votre société sur notre site, accompagné des reportages auxquels vous avez participé. Une manière unique de mettre en valeur votre savoir-faire !

Au mois de novembre enfin, nous publierons un volume unique « Chantiers de l’année 2023« , un recueil des plus beaux chantiers romands de l’année, assorti de contenus techniques supplémentaires. Vous pouvez le précommander et pourquoi pas, prévoir de l’offrir à tous vos collaborateurs pour les fêtes de fin d’année.

D’ici là, je vous souhaite de vous perdre !

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Chantiers de l’année 2023