Bioparc de Bellevue – Le site de Belle-Idée à Thônex, s’apprête à subir une transformation significative au cours des dix prochaines années. D’ici 2035, cette zone englobant environ soixante hectares sera réaménagée pour accueillir un nouvel hôpital psychiatrique, une école supplémentaire, et les 600 animaux du Bioparc, tout en conservant ses infrastructures existantes dédiées aux soins gériatriques, à l’éducation et aux sports. Ce projet ambitieux résulte d’une feuille de route présentée par le Conseil d’État.
L’une des initiatives majeures est le déménagement du Bioparc de Bellevue, prévu pour 2029 au nord de Thônex. Une autorisation de construire a été déposée pour ce parc animalier qui triplera ainsi sa superficie avec 3,6 hectares. Ce projet inclut la construction de deux dômes pour les espèces exotiques, une ferme, et des volières. Christina Meissner, présidente du Bioparc, soutient que ce déménagement est essentiel pour améliorer les conditions d’accueil des animaux en détresse, enrichir l’expérience des 70 000 visiteurs annuels, et assurer la mission éducative et thérapeutique du parc. Avec ce nouveau site, le parc bénéficiera aussi d’une zone de quarantaine dans le canton, évitant le transfert des animaux vers la Suisse alémanique ou l’euthanasie.
Parallèlement, les infrastructures psychiatriques des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) seront modernisées. Avec un investissement de 185 millions de francs financé par l’État, un nouveau bâtiment pour les patients souffrant de troubles aigus sera fonctionnel en 2033. En dépit de la création de seulement trois lits supplémentaires, l’objectif est de renforcer le soutien ambulatoire via des centres décentralisés. Comme indiqué par Pierre Maudet, conseiller d’État, et Robert Mardini, directeur général des HUG, ce projet vise à moderniser l’approche psychiatrique en offrant plus de stabilité et des soins individualisés.
Le développement de Belle-Idée inclut également l’extension de l’Hôpital gériatrique des Trois-Chêne, prévue au plus tôt en 2035, la construction d’un nouveau cycle d’orientation à proximité du collège de Candolle pour 2030, et la pérennisation d’un centre pour réfugiés. Les activités agricoles et sportives actuelles seront maintenues, accompagnant ainsi le développement global de la région de Belle-Terre et des communes environnantes.
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