10 ans de BIM en Suisse romande: extrait de l’article « Une décennie de transformation digitale » écrit par Sven Amiet qui paraît ces jours dans le nouveau volume annuel Chantiers de l’année 2025.
Alors que 2025 marque le début d’une adoption systématique du BIM pour certaines grandes organisations en Suisse (10 ans de BIM), il semble opportun de revenir sur les évolutions majeures des dernières années et les tendances actuelles bienvenues dans notre beau secteur de la construction. En faisant fi de ces prémices, on assiste à l’installation du BIM en Suisse romande depuis une décennie, avec une évolution des pratiques et des états d’esprit que l’on pourrait classer en trois ères : la découverte, l’exploration et la recherche de valeur.
Au cours de la dernière décennie en Suisse (10 ans de BIM), le BIM (Building Information Modeling) a transformé le secteur de la construction à travers trois phases distinctes : la découverte, l’exploration maîtrisée, et la recherche de valeur. Durant la phase de découverte, le BIM a facilité la modélisation et la visualisation 3D, malgré une augmentation des coûts informatiques et certains défis liés aux outils. L’exploration maîtrisée a vu l’émergence de pratiques plus formalisées avec l’adoption de normes et l’intégration du BIM dans les processus de gestion de projet. Cette période a parfois limité l’innovation, en focalisant sur les méthodes imposées par des cahiers des charges rigides.
Aujourd’hui, une nouvelle ère se profile, favorisant la collaboration, la transparence et l’atteinte d’objectifs concrets plutôt que le simple usage de technologies. L’accent est désormais mis sur la finalité et l’utilité, encourageant une meilleure communication et compréhension entre les parties prenantes. En tirant parti des expériences passées, le BIM vise à maximiser ses avantages, en encourageant une approche collaborative et créative pour des résultats réussis et innovants.